• à pied : 1h30 - Difficulté Très facile
  • Distance : 2km
  • Public : Famille - Tous publics
Venez flâner dans cette jolie cité béarnaise, située sur les bords de l’Ousse. De ses temps anciens subsistent une tour du XIIIe s., une partie des remparts et l’église gothique du XIVe s.. Sur la place Du Barry trône une oie en bronze, sentinelle avancée du Béarn, chargée autrefois d’avertir les cités béarnaises menacées par les envahisseurs venant de Bigorre. L’écusson de la ville comporte d’ailleurs une devise en latin “Melior vigilentia somno” (Mieux vaut veiller que dormir).
Un circuit de 2 km "Pontacq, un patrimoine au fil de l'eau", vous amène à la découverte du joli patrimoine de Pontacq.
Visite libre, accessible à tous, toute l’année.
Tarifs Gratuit
Itinéraire
  • Etape 1 : La mairie et la place Huningue

    La mairie a été construite de mai 1863 à mai 1866 en pierre de Lourdes. La couverture de la flèche du clocheton de l’horloge (avec système Graham) est installée et l'on raccorde les abords de la nouvelle halle alors impraticables pour y transférer les services de la justice de paix. Aux heures d'ouverture, l'escalier vous amène au 2ème étage à la découverte de l'histoire des 3 frères Barbanègre. Une vitrine avec les effets militaires du général Baron d'Empire Joseph Barbanègre (1772/1830) est visible sur le pallier. Devant la mairie, la statue du sculpteur Marquestre (1892) rappelle qu'il s'est battu en héros à Austerlitz, à Iéna, et à Eylau. En 1805, l'Empereur Napoléon, le nomme Commandeur de la Légion d'honneur, son nom est alors inscrit sur l'Arc de Triomphe de l'Etoile. La place Huningue porte le nom de la célèbre bataille durant laquelle il s'est également illustré en 1815.
  • Etape 2 : Le moulin Capdevieille

    Plusieurs petist cours d'eau drainent la vallée de l'Ousse. Jadis des canaux alimentaient l'industrie textile et la fabrication de la farine. Aujourd'hui, les moulins ont quasiment disparu de la ville. L'Ousse a été canalisée dans un chenal pour faciliter son écoulement et limiter les risques de débordement. Ce moulin est l'un des plus anciens de Pontacq.
  • Etape 3 : L'ancien hôtel de ville & l'abattoir

    Ici se trouvait une tour servant de cage d’escalier. On l’appelait « la Tour de l’Horloge ». L’horloge s’y trouvait en effet dès 1615, dans une pièce qui servait à la fois d’arsenal, de dépôt d’archives et quelquefois de prison. La maison était munie d’un pont sur l’Ousse. En 1714, on installe des piliers en pierre de taille qui, de nos jours, subsistent en partie. Cette maison abritait la salle du conseil et d’autres pièces où les Jurats rendaient la justice. Côté rue existait une maison de ville où se tenait le conseil des jurats en 1522. Détruite en 1580, elle est reconstruite en 1608. Sur un des deux arceaux du rez-de-chaussée de cette maison à « piliers », on lit encore dans un cartouche de pierre la date 1608. Cet « hôtel de Ville », était en pierre et couvert en ardoises. Au rez-de-chaussée, entre les piliers, se trouvaient des espaces loués les jours de marchés.
  • Etape 4 : Le lavoir d'Estibayre

    C'est à la fin du XVIIIe s. que la construction des lavoirs a débuté, le pouvoir politique souhaitant mettre un terme aux problèmes de pollutions industrielles et d'épidémies. Sous Napoléon III, la construction de lavoirs est subventionnée à 30%. Le Conseil Municipal, après explications de M. Bergalet, architecte, vote la somme de 399,11 francs pour les travaux de construction d’un lavoir à la place d’Estibayre. Pontacq comptait 9 lavoirs, dont 4 subsistent aujourd’hui.
  • Etape 5 : La maison d'Estibayre, aujourd'hui foyer Saint Frai

    Le domaine est déjà répertorié lors du dénombrement général des maisons de la vicomté de Béarn en 1385 par ordre de Gaston Fébus. Il est initialement le berceau de la plus ancienne des familles de la noblesse Pontacquaise, la famille d’Estibayre. Il change plusieurs fois de propriétaires avant d’être racheté par Mme Poque qui en fait don aux religieuses de Saint Frai de Tarbes. La chapelle attenante a été construite sur le modèle de celle de l’Impératrice Eugénie à Biarritz.
  • Etape 6 : La maison Bugnès, ancienne abbaye Laïque

    L’abbaye laïque est une fondation du Moyen Age qui existait principalement en Béarn et en Bigorre. Le principe de fondation était la création d'une paroisse par un seigneur, parfois très petit, voire par un gros paysan, afin d'en prélever la dîme, à charge pour lui d'entretenir une église. Sur la porte (non visible de la rue) on peut lire l’inscription suivante : IHS MAJD METRE 1646. Les trois premières lettres signifient Iesus Hominium Salvator (Jésus Sauveur de l’Humanité).
  • Etape 7 : La maison Rey

    Pierre Rey est certainement né en 1803 dans cette demeure. Il était notaire et Conseiller Municipal à Pontacq. Par testament, il lègue aux pauvres de la commune une somme de 3 000 francs. Les caractéristiques de cette belle demeure de maître portent à croire qu’elle date du XVIIIe s.
  • Etape 8 : La maison Barbanègre

    Cette demeure est la propriété de la famille Barbanègre, une des plus anciennes familles nobles de Pontacq. Cette dernière jouissait d'une grande honorabilité. Paul, le père, riche négociant, remplit pendant de nombreuses années des fonctions municipales. Sur ces 14 enfants, 3 s’engagent dans l’armée de Napoléon Ier dont Joseph, le plus célèbre. Une plaque commémorative à la mémoire des 3 frères est présente dans le cimetière de Pontacq.
  • Etape 9 : Le château du seigneur de Pontacq

    Cette demeure fut construite juste avant la Révolution par Messire Ignace de Livron, dernier seigneur de Pontacq, descendant de la famille des Abbadie de Livron, issu d’une famille d’abbés laïcs. Le troc de Louis XV : en 1771, le baron de Livron cède 56 arpents du bois de Senonches, en contre échange sa majesté le roi lui cède la seigneurie de Pontacq, malgré les protestations des jurats de la ville, qui perdent alors le pouvoir de s’administrer librement et leur droit d’entrée aux Etats de Béarn !
  • Etape 10 : L'église Saint-Laurent

    Elle fut bâtie sur l'emplacement d'une ecclésia datant de l'époque carolingienne (du VIIe au Xe s.). Initialement placée sous la protection de St Pierre, elle fut consacrée à St Laurent en 1511. Très remaniée au cours des siècles, il reste près de la tour une porte latérale, vestiges de l’église gothique. Vitraux des célèbres ateliers Mauméjean. Plusieurs tableaux du XIXe s. inscrits au titre d’objets dont deux du martyre de Saint Laurent.
  • Etape 11 : La Tour et ses remparts

    Couronnées de mâchicoulis à triple ressaut et percée de meurtrières, la tour se dresse au-dessus des restes d’une enceinte de galets roulés, noyés dans le mortier. Elle est datée du XIVe s. Le XVIe l’a dotée d’un dôme surmonté d’un campanile. Il s’agit en fait d’une porte qui s’ouvrait dans l’enceinte défensive. Inscrits Monuments Historiques. Avant de passer la porte fortifiée, une ruelle médiévale encore pavée (attention à ne pas glisser) sur votre droite. Revenez sur vos pas, passez sous la porte et prendre immédiatement la rue des remparts sur votre gauche, témoignage des anciennes fortifications. Au bout du passage, à gauche, levez le nez pour voir une pierre gravée d’un fer à cheval, marquant la demeure de l’ancien maréchal ferrant.
  • Etape 12 : La place du Barry et L'oie pontacquoise

    Le Barry était fortifié. On y pénétrait par des portes qui étaient avec la vieille tour au nombre de 5. Au XVIIe s., ses maisons sont alignées et construites sur un même modèle, le premier étage avançant, soutenu sur la rue par des piliers de bois et formant ainsi une large galerie couverte destinée à abriter les étalages des marchands forains. En outre, s’y trouvait une fontaine dont la source était abondante et pure, il est vraisemblable que c’est à elle que Pontacq doit sa fondation. Cette place accueille aujourd’hui la statue de l’oie de Pontacq qui orne les armes de la ville. Fier animal veillant au danger venant de la Bigorre voisine.
A ne pas manquer
  • Pontacq lavoir cph tourisme nord béarn et madiran (2)
    Le lavoir d'Estibayre (Petit patrimoine)

    C'est à la fin du XVIIIe s. que la construction des lavoirs a débuté, le pouvoir politique souhaitant mettre un terme aux problèmes de pollutions industrielles et d'épidémies. Sous Napoléon III, la construction de lavoirs est subventionnée à 30%. Le Conseil Municipal, après explications de M. Bergalet, architecte, vote la somme de 399,11 francs pour les travaux de construction d’un lavoir à la place d’Estibayre. Pontacq comptait 9 lavoirs, dont 4 subsistent aujourd’hui.

Itinéraires à proximité

Hébergements à proximité

Agenda