Henri IV, Gaston Fébus et les Trois Mousquetaires : on remonte le temps !
On plonge dans l’histoire fascinante de nos illustres personnages ! Ici se cachent les trésors historiques du Béarn, où chaque pierre raconte une saga fascinante !
Explorez l’héritage de figures légendaires telles qu’Henri IV, Gaston Fébus, et les Trois Mousquetaires du roman d’Alexandre Dumas.
Aujourd’hui, les châteaux de Pau, Morlanne, Montaner, Coarraze, et Laàs, la Commanderie de Lacommande, sont de véritables témoins d’une histoire riche en aventure, en mystère et en bravoure.
Immersion dans le passé de cette région exceptionnelle, où chaque élément du patrimoine évoque un chapitre mémorable de l’histoire du Béarn et de la France.
Sur les traces de…
Henri IV, Roi de France et de Navarre

S’il y a bien un roi de France que les Français gardent en mémoire, c’est notre cher Henri IV.
Né en 1553 au Château de Pau, Henri IV est baptisé d’une goutte de Jurançon et d’une gousse d’ail.
Son parcours, ses faits d’armes, sa vie amoureuse, son rôle pacificateur, son « caractère royal et empreint de bonhomie » ou encore ses bons mots en ont fait un personnage adoré des Français.
En Béarn, il est tout un symbole… humaniste, bon vivant, « vert galant » et courageux.
Carte d’identité d’Henri IV :
- Nom de naissance : Henri de Bourbon
- Surnom : Le Grand ou Le Vert Galant
- Date et lieu de naissance : 13 décembre 1553 à Pau
- Adresse : Château de Pau
- Parents : Antoine de Bourbon et Jeanne d’Albret
- Statut : roi de France en 1594
- Épouses : Marie de Médicis et Marguerite de France
- Date et lieu de son assassinat : 14 mai 1610 à Paris
- Plat favoris : la poule au pot
- Anecdote : le petit Henri reçoit pour premier berceau une carapace de tortue
Sur les traces d’Henri IV
Nos conseils visite
Sur les traces de…
Gaston Fébus

Illustre chevalier du 14ème siècle, Gaston III de Foix-Béarn dit Gaston « Fébus » est un personnage hors du commun qui a marqué durablement l’Histoire du Béarn par ses actions militaires et politiques et ses réalisations littéraires.
Prince indépendant, il revendique une autonomie pour le Béarn où il tient sa cour. « Je ne tiens mon pays de Béarn que de Dieu et de mon épée ! ». Afin de préserver cette indépendance, Gaston Fébus fait construire de nouveaux châteaux comme Montaner et Morlanne.
Il remanie les anciennes places fortes de Bellocq, Pau, Orthez et Sauveterre-de-Béarn.
Carte d’identité de Gaston III de Foix-Béarn :
- Nom : Gaston III de Foix-Béarn
- Surnom : Fébus (soleil en grec)
- Date et lieu de naissance : 30 avril 1331 à Orthez
- Parents : Gaston II de Foix-Béarn et Aliénor de Comminges
- Statut : prince pyrénéen, écrivain et poète en langue d’oc et française
- Épouses : Agnès de Navarre
- Date et lieu de décès : 1er août 1391 à L’Hôpital-d’Orion
- Sa devise préférée : Tòca-i se gausas » (Touches-y si tu oses).
- Anecdote : il écrit un livre de chasse véritable best-seller de l’époque
Sur les traces de Gaston Fébus
Nos conseils visite
Sur les traces des…
Trois Mousquetaires

Les personnages du plus célèbre roman d’Alexandre Dumas, héros de cape et d’épée sont bien béarnais !
Résumé du roman : D’Artagnan, un fougueux jeune Gascon de 18 ans, débarque à Paris avec l’ambition de rejoindre les rangs des mousquetaires. Là, il se lie d’amitié avec trois figures béarnaises, Athos, Porthos et Aramis, tous mousquetaires au service du roi Louis XIII. Ensemble, ces quatre hommes se dressent contre le redoutable Premier ministre, le cardinal de Richelieu, et ses agents, parmi lesquels figurent le comte de Rochefort et la séduisante et mystérieuse Milady de Winter. Leur mission : sauver l’honneur de la reine de France, Anne d’Autriche, dans un récit d’intrigue et d’aventures palpitantes.
On vous présente Athos, Porthos et Aramis :
- Henry d’Aramitz porte le nom du village d’Aramits dans la vallée de Barétous, dans lequel il possédait une abbaye laïque.
- Le truculent Porthos, soit Issac de Porteau, est né en 1617 à Pau.
- Athos ou plutôt Armand de Sillègue serait né près de Sauveterre à Athos-Aspis, village qui aurait inspiré son nom. C’est le cousin de Monsieur de Tréville, capitaine lieutenant des mousquetaires, allias Arnaud-Jean du Peyrer, né à Oloron-Sainte-Marie en 1598. Il fit construire le château de Trois-Villes, près de Tardets.
Derrière ces personnages se cachaient trois Béarnais, bon vivants, malins et téméraires.
Sur les traces des Mousquetaires
Nos conseils visite
Un héritage historique
Le béarnais, une langue latine

Le béarnais, variante de la langue gasconne, est une langue latine au même titre que l’italien, le catalan, l’espagnol, le portugais et le français.
Le béarnais provient du latin populaire importé chez nous par les légions romaines.
Le béarnais devient au XIIIème siècle la langue administrative et juridique de l’état Béarn, et ce jusqu’à la Révolution.
Aujourd’hui, on l’entend toujours sur les marchés et sur les places des villages. C’est la langue maternelle de beaucoup d’anciens. On l’apprend toujours dans les calendretas. Depuis quelques années, musique, chants, danses, patrimoine culturel et littérature valorisent et diffusent la culture et la langue béarnaises.
Le renouveau du Carnaval Béarnais et la signalétique bilingue en sont deux exemples.
Le département des Pyrénées-Atlantiques s’engage avec force et détermination dans une nouvelle politique linguistique publique et partenariale dont la démarche « Iniciativa enta la lenga nosta » est l’illustration.
Lexique
Quelques mots de béarnais
- Oui : oc (o)
- Non : non (nou)
- Maintenant : adara (adaro)
- Au revoir monsieur : adishatz mossurb (adichats moussu)
- Bonne nuit : bona nueit (bouno nwéyt)
- Ça va bien : que va plan (ké ba pla)
- Je ne sais pas : n’ac sèi pas (n at sèy pas)
- J’ai très faim : qu’ei hèra de hami (k èy hèro dé hami)
- Il fait très chaud : que hè calor (ké hè kalou)
- Parlez-vous béarnais ? é parlatz biarnés ? (é parlat biarnéss)
Deux vaches rouges aux cornes bleues
Le blason béarnais
La vache est l’animal sacré des Vaccéens dont les Béarnais seraient les descendants. Elles sont le symbole du Béarn depuis le IXe siècle.
La vache de race béarnaise est présente depuis des temps immémoriaux en Béarn dans les vallées d’Aspe et du Lourdios. Elle figure sur le blason et le drapeau du Béarn et au XIIIème siècle la monnaie du Béarn » la baquette » fut même frappée à son effigie…
C’est une vache laitière très rustique, issue de l’ancienne race « Blonde des Pyrénées ». Ses belles cornes vrillées, très longues, en forme de lyre la rendent parfaitement reconnaissable. Elle a un tempérament vif et un pied sûr de montagnarde y compris en terrain accidenté.
